Monique Louicellier a noté ces livres

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Bonjour Catarina, ça faisait longtemps.... Je me disais, qu'est-ce qu'elle devient, qu'a-t-elle mis en ligne ? Eh bien voilà, ton texte m"a charmée... Tu as bien dû le retoucher depuis la dernière fois, ou bien c'est moi qui avait de la boue dans les yeux ? En peu de pages, tu nous résumes une famille et ton essence à toi. Beaucoup de souffrances, tu as eu ton lot, comme Papa, comme Maman, comme certains de tes oncles, ça prend aux tripes, surtout quand on a lu tes autres livres et qu'on sait... De la misère, ce destin tout traçé vers l'enfer quand on n'est pas bien né, une fatalité dans ce monde où les petites gens du peuple sont exploités, où les pauvres le resteront, une histoire commune à beaucoup de Français bien entendu, et à toute l'humanité,, si on y inclue les misères morales car Dieu merci, les riches et les puissants souffrent aussi... Des migrations où l'on s'accroche désespéremment à ce que l'on s'est cru obligé de quitter (et que maitrîse-t-on vraiment ?) ou bien où l'on adopte tout avec curiosité et passion. Bon, très bien. Certes, il y a une coloration napolitaine, des attitudes inculquées typiquement napolitaines dis-tu et on veut bien te croire, ça donne envie de découvrir... Mais ce récit est un modèle pour parler de n'importe quelle famille, de tel oncle, père ou grand-mère attachés non pas à leur pays d'origine si ce fût le même, mais à ce qu'ils ont connu enfants et qui peut les rendre étrangers, renfermés dans leur mutisme face au rejet de leur conjoint ou de leurs enfants par exemple. Quelle serait la sauce languedocienne ou bretonne, vénitienne ou napolitaine, de telle famille ou de telle autre, ayant emporté dans la tombe l'oubli de son nom ? Quelles valeurs et coutûmes transmettaient-elles, la lâcheté ou la naïveté, l'habileté ou la loose ? Et au hasard des comportements et bagages, on peut tomber sur de vrais trésors insoupçonnés... Tant de si jolis noms français ont complètement sombré, s'il n'y avait eu les régistres de plusieurs siècles pour en garder mémoire. Et ça doit être partout pareil... Il y a les secrêts et les douleurs tues là-dedans, les passions étouffées à peine esquissées, les abandons et les morts solitaires, les rêves d'adolescent brisés, mais aussi la joie, l'amour et les valeurs transmises comme une chaîne familiale dont les maillons sont difficiles à voir mais souvent lourds à porter, qu'il faudra d'ailleurs remailler, et il y aura des témoins précieux dans chaque famille pour tenir bon cette chaîne et éviter qu'elle casse, ceci jusqu'au dernier survivant, grâce aux conteurs et aux écrivains tels que toi... Ca donne des idées d'écriture. Si on avait plus d'une vie en tous cas... Essai transformé en ce qui te concerne ! Bravissimo ! Une très belle histoire, vibrante, bien racontée... NB : Une grosse bise et à bientôt !
Publié le 11 Juillet 2023
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@F-M.JUNG Bonjour... Je n'en suis qu'à la première lettre, mais déjà, j'adore. J'ai beaucoup de dettes de lecture contractées avec mes promesses bien imprudentes de finir une lecture, je ne peux donc plus rien promettre et je note souvent d'emblée, même si l'auteur préfèrerait un commentaire plus étayé... L'envie est forte de revenir lire ce beau cadeau que vous nous faîtes. Grande sensiblité, toutes ces pensées couchées me reposent des miennes, De plus, ces lettres sont parfaites, car je peux ainsi faire une pause... Merci et chapeau !!! Mais je reviendrai, oups... J'espère...
Publié le 08 Juillet 2023
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Un super roman, qui m'a tenue en haleine, sans aucun essouflement malgré mon obésité et avec des dialogues impeccables. Tu es une très bonne écrivaine Michèle !!! A recommander (sauf...) les yeux fermés, mais attention, (ah oui, parce que...) les drames se succèdent, ce qui m'a beaucoup étonnée de la part de l'auteure dont je n'ai pas tout lu loin de là, mea culpa, mea culpa, et il y a des scènes crues, donc âmes sensibles, s'abstenir absolument aussi ! Quelques coquilles sans importance en regard de ce style incisif et élégant, tout en émotions et de cette histoire complexe jusque dans les détails (quelle imagination rendant pourtant le récit proche de la réalité !). C'est tellement bien raconté ! PS : Je ne sais toujours pas si j'aurais le temps de relire la béta-lectrice acharnée que tu es toi-même, pour te donner un compte-rendu sur les traces de bave des rares gastéropodes rencontrés... Oui, je sais... Je suis une ingrate. Sinon, comment dire, de mon goût à moi, qui ne connaît rien à la vie des autres, il y a une ambiance un peu éloignée de mon monde : du sexe, des apéros et un certain comportement léger, élégant, pour ne pas dire mondain, à mille lieues de tout ce que j'ai pu cotoyer jusqu'à présent ! Bon, c'est pas l'tout, la Miche, j'm'en vas déprimer sans sexe, en attendant de t'avoir au téléphone demain pour partager mon désespoir et j'm'en vas ouvrir des sachets de patées pour chats très dispendieux (mais je crois que je fais partie des 1% non comparables aux autres humains qui ne peuvent que me fuir ou profiter de moi, donc que les animaux resteront mes seuls vrais amis)... Ils me rendent les doigts dégueulasses avec l'odeur qui s'incruste et encore plus dépressive, mais ce n'est pas l'avis des chats... Quoique parfois, je pense qu'ils en veulent juste pour le geste car ils peuvent prendre un air dégoûté eux aussi... Pas grave actuellement, car je me suis déjà enfilé mon frichti en lisant ton roman, oui parce que j'ai cuisiné pour moi aujourd'hui, grande première ! J'ai voulu m'occuper de moi... J'ai encore loupé l'affaire ! Non, c'était excellent mais je ne suis pas proche de maigrir par la réduction d'estomac, un saladier de 3 litres de salade variée, une mamite de légumes avec du fromage, une omelette aux champignons, et une énorme salade de fruits maison avec deux belles poignées de baies de cassis, soit environ 4 kilos de nourriture. Boulimie ! Tout cela... A ta santé, avec une gorgée de gaspacho éventuellement (du Leclerc çui-là) et à la revoyure ! Mais si tes autres romans sont encore plus dramatiques, je ne reviens pas, sob...
Publié le 29 Juin 2023
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Salut Michèle, Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas lue. Parce que cela ne fait pas longtemps par contre que je t'ai eue au téléphone pour me consoler ou me conseiller, adorable Michèle toute en empathie et nuances ! Mais pour ta nouvelle de 7 pages, je ne peux plus trouver d'excuses ! D'abord une petite coquille, page 4 : ils a ouïe-dire... Sinon, nouvelle extrêmement intéressante et plaisante à lire car une fine palette d'émotions est présente, l'écriture est belle, elle parle des petits drames existentiels de l'écrivaine en herbe ou du moins privée de lecteurs, qui finissent dans un plus grand néant. Suspens bien contruit jusqu'au bout. Est-ce une morale pour relativiser nos aspirations à davantage d'émancipation et de bonheur ? Ce que je me demande c'est quelle aurait été l'autre personnalité réprimée de Sarah et Sarah serait-ce toi ? Bises !
Publié le 29 Juin 2023
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@Stog Mon cher, bravo pour le sujet, pour les longues recherches qui ont dû être conduites en amont, mais aussi pour votre poésie des êtres, des sentiments et des paysages, pour votre humour et pour vos jeux de mots, dont quelques formules inoubliables. J'ai lu d'un bout à l'autre cette saga historique romançée attendrissante, malgré les sauts d'époque et de personnages (ce qui demande un peu de mémoire...). Par contre pouvez-vous bien relire votre texte, car il y a quelques fautes d'orthographe ou de grammaire, de frappe aussi ? Sinon, merci pour ces images et pour cette belle et bien triste histoire du Canada, où l'Eglise a eu une influence horrible (pensionnats, viols, stérilisation des femmes handicapées...). Des racines multiples, indiennes, françaises, mais aussi américaines en Ontario, où leurs descendantes ont symboliquement racheté dans les années 70, les bévues et les crimes de leurs aïeuls, en y créant de vastes communautés de femmes, intégratives notamment des femmes de couleur et des femmes handicapés, égalitaires, se connectant à la nature et aux savoirs indiens, au point que ces territoires ont longtemps été synonymes de liberté, jusqu'à ce que le vent tourne... Bon, je crois que le gaz de schiste n'y est pas encore exploité. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !
Publié le 21 Juin 2023

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