Josef Reyskeed

Biographie

Autodidacte, j'ai les doigts qui gigotent depuis longtemps. Des poèmes pour venir en aide à ma mélancolie, puis quelques papiers pour couper les liens de l'illégitimité. Finalement je m'en suis détaché, au diable la retenue, vint le temps de l'écriture avec un premier roman: "La vie est belle". J'écris également pour la jeunesse, et quelques nouvelles ici ou là…Et puis l'on se prend au jeu, ainsi un deuxième roman à vu le jour avec "Faits d'hiver".
Je suis également clown à mes heures perdues où je me retrouve...Des projets de scène en gestation.

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3
Je me souviens de ces bonbons de forme oblongue, un peu comme des spéculoos. Une moitié était rose, l’autre était bleue. Il y avait un coté sucré et l’autre piquait à vous faire fondre la rétine. Une friandise au goût d’oxymore un plaisir quasi masochiste, addictif, jouissif à souhait. Vos textes m’ont fait penser à ces sucreries. Desproges est l’auteur de cette fameuse phrase : « On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde… » Le rire est une arme qui dénonce mais peut être également une couette qui enveloppe ou bien encore être plus efficace que le prozac. Vous maniez la plume avec dextérité, tout en nous chatouillant les plantes de pieds avec une rémige pour nous faire parfois pleurer de rire. Vous avez un style décapant, j’adore ! Merci pour votre impertinence, ce décalage jouissif, j’ai (j’avoue) serré les dents pour « Le cervidé », mais bravo pour votre audace, enfin du politiquement totalement incorrect ! Vos personnages sont habillés en dentelle, superbes de cruauté pour mieux fuir une réalité acharnée. J’ai pris mon pied ! Merci pour ce partage, vous avez beaucoup de talent !
Publié le 10 Décembre 2019
3
C’est « à chaud » que j’écris ce commentaire, encore secoué par ce récit lu en apnée. Dès les premières lignes (de front…) la guerre est là, elle s’insinue entre les mots pour prévenir le lecteur qu’il ne s’agit pas là d’une romance à l’eau de rose... Malgré le ton du début qui pourrait sembler presque léger en effeuillant l’album de famille et l’histoire d’amour que l’on devine, des obus de réalité tombent, fragmentant les phrases pourtant heureuses. Bientôt la guerre est là dans toute son horreur, détaillée presque heure par heure au rythme des corps estropiés. Quelle œuvre remarquable de mémoire, vous avez réalisez la prouesse de rendre la guerre captivante par votre récit aussi palpitant qu’un thriller, néanmoins acéré comme une baïonnette. J’entendais le bruit assourdissant des obus, j’avais le gout du sang dans la bouche. Quel hommage vous rendez à ces hommes assignés à l’état de chair à canon pour cette guerre aussi horrible que grotesque. Chapeau bas Monsieur !
Publié le 19 Novembre 2019
3
J'ai feuilleté votre album coloré, j'y ai entendu la caresse du vent, et le murmure de la pluie. La main en visière je me suis protégé du soleil, puis j'ai levé la tête et j'ai compté les étoiles. Assis dans un fauteuil à bascule, sur la terrasse au plancher grinçant, j'ai conté les années, de celles qui comptent et j'ai senti qu'il fallait se dépêcher à vivre, car le vent l'emportera. Vous m'avez emporté dans votre tourbillon. Merci !
Publié le 09 Septembre 2019
3
Les mots ne soignent pas, ils ouvrent des portes, m'a dit un jour mon psy. Mais...Écrire et surtout être lu ( et apprécié) c'est comme s'enrouler dans un édredon qui enveloppe et berce. C'est après toutes ces précautions, sinon je me considérerais presque que ma lecture est "voyeuriste", que j'ose écrire combien l’uppercut m'a secoué. Votre style, comme un cri à la vie, et votre histoire, livrée sans retenue, pour vous dé-livrée m'ont fait "décoller" en serrant les dents. Bravo !
Publié le 29 Août 2019